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Conseil et assistance tecHnique

audit de vulnérabilités

en quelques mots:

L'analyse de risque et de vulnérabilité consiste à déterminer la vulnérabilité vis-à-vis du risque incendie en identifiant les scénarios d'incendie possible et en estimant les conséquences de fonctionnement du site.

Les facteurs clés de la sécurité incendie

L’entreprise est un ensemble complexe de ressources de différentes natures.

Dans un certain nombre de cas, son fonctionnement l’expose à des événements qui sont susceptibles de lui faire perdre une ou plusieurs d’entre elles (patrimoine, équipements, stocks, matières premières, énergie, homme, etc.) et l’amène à ne plus pouvoir satisfaire ses objectifs, notamment économiques. Ces événements sont appelés les risques purs. La maitrise des risques dans l’entreprise consiste à dérouler un processus qui comporte plusieurs étapes :

  • le diagnostic;
  • la réduction par un plan de traitement constitué d’outils de prévention et/ou de protection;
  • le transfert à l’assurance.
Le diagnostic

Il permet de situer le niveau initial du risque incendie dans l’entreprise et ceci, compte tenu des caractéristiques propres de celle-ci, en termes de stratégie et d’enjeux.

L’analyse proprement dite conduit à identifier et pondérer :

  • Des points névralgiques, éléments de l’entreprise dont la défaillance ou la destruction aurait des répercussions pour celle-ci (machine de production unique, dossier important, etc.). Les points névralgiques sont évalués suivant une échelle de gravité.
  • Des sources de risques, phénomènes susceptibles d’engendrer un incendie et de caractériser les vecteurs concourant à son développement. Ils peuvent être inhérents au procédé et aux utilités, internes (fumeurs, travaux avec points chauds, etc.) ou externes (malveillance, foudre, etc.). Les sources de risque sont hiérarchisées entre eux par leur classement en termes de vraisemblance.
  • Un risque incendie correspond au lieu de rencontre d’un objet de risque incendie et d’une source de risque incendie. Le niveau de risque est déterminé en fonction d’une matrice de criticité. Suivant le niveau de risque, un besoin d’action est exprimé. Les risques d’incendie les plus importants font l’objet d’un plan d’actions prioritaires.

 

Réduction du risque et plan de traitement

Pour préserver au mieux les ressources névralgiques, on met en place des mesures :

  • de prévention destinées à réduire la survenance d’un incendie. Elles sont essentiellement de nature organisationnelle (permis feu, interdiction de fumer, rondes, formation des équipiers de première intervention) mais peuvent également faire appel à des équipements techniques : détection incendie, …
  • de protection dont l’objet est de réduire la gravité de l’incendie s’il survient (alimentation en eau d’extinction, extincteurs, robinets d’incendie armés, extinction automatique à eau, séparation, désenfumage,..). La qualité d’un programme optimal réside dans son efficacité et son adéquation aux capacité économique de l’entreprise.

 

Transfert du risque à l’assurance

Une fois qu’elle aura réduit de façon significative son exposition au risque incendie, l’entreprise sera alors dans une position favorable pour transférer le risque dit « résiduel » à l’assurance et profiter ainsi des meilleures conditions du marché. Il s’agit alors, dans ce dispositif de recourir à un principe indemnitaire qui viendra combler une partie des pertes si l’incendie survient.

WEPAAN est membre de l’AGREPI, association qui regroupe près de 500 membres actifs de la sécurité dans les entreprises des secteurs industriel, tertiaire et commercial.

Tous titulaires d’une formation qualifiante leur donnant le titre d’ »Agréés CNPP » ou de « Qualifié IGR »

Les membres sont aptes à :

    • identifier, mesurer et quantifier les risques
    • assurer le traitement des risques en concevant les programmes de prévention et de protection adaptés, en tenant compte des spécificités de l’entreprise, des obligations légales et réglementaires et des règles de l’assurance
    • mettre en œuvre les mesures acceptées par la direction, vérifier leur efficacité, si besoin assurer leurs modifications
    • définir et superviser les  formations « sécurité »
    • stimuler la motivation du personnel de l’entreprise pour une appropriation par chacun de la politique de prévention et de protection.

Une solide expérience du terrain leur permet de maintenir leurs entreprises dans un état optimal de sécurité en intégrant les dimensions

  • légale (lois, décrets.)
  • humaine (formation)
  • financière (assurances, investissements)
  • stratégique (politique de l’entreprise)

William LAUREAUX est membre du bureau de la région Rhône Alpes Auvergne